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Bien choisir son défi

La saison commence, les jambes sont fraîches, pas de courses avant le mois d'août... Mais que faire de tout cette adrénaline en suspens? Cette semaine, Le Peak propose quelques conseils pour guider l'aventurier en vous vers le choix d'un défi ambitieux, mais réaliste. Les objectifs de cette approche: assouvir le besoin d'accomplissement personnel sans tomber dans le piège impulsif de la tendance.

 

Comme dans n'importe quelle initiative qui requiert un niveau d'investissement important, l'entreprise d'un défi, quel qu'il soit, devrait susciter des questions. Les réponses à ces questions peuvent faire la différence entre l'abandon et la poursuite en cas de difficulté. Avant de se lancer, il est donc essentiel d'établir les questions qui s'appliquent et d'y trouver une réponse honnête.


D'abord, il faut se demander: "Pourquoi?". Pourquoi entreprendre ce défi plus qu'un autre? Qu'est-ce que j'en tire? Bien qu'elle puisse sembler évidente, la plus importante de ces questions peut être rapidement esquivée lorsqu'il s'agit d'une décision rapide ou sans deuxième pensée. En effet, lorsqu'un défi prend une certaine notoriété (prenez L'Everesting), il pourrait être tentant de souhaiter accomplir celui-ci par désir de suivre la tendance. Cette motivation, à elle seule, pourrait ne pas être suffisante ou justifiée, selon le contexte dans lequel elle est invoquée. Il est donc plus sage de prendre du recul, de se poser la question et d'en évaluer la réponse.


Ensuite, "Comment?". Comment vais-je m'y prendre pour réussir? De quoi ai-je besoin? Une fois la question du pourquoi établie, il est nécessaire de confronter le projet à la réalité. La motivation est là, mais le matériel, le terrain et autres ressources le sont-ils aussi? Parfois, dresser le bilan peut mener à une réorientation ou à l'adoption d'une approche différente. Par exemple, si votre défi implique une période de plus de 8h en selle, pensez à une façon de recharger la batterie de votre GPS! Souvent, il s'agit de petits détails qui peuvent coûter cher s'il sont oubliés, mais qui ne demandent pas beaucoup d'effort à prévoir...


Enfin, "Quand?". Quel est le meilleur moment pour m'attaquer au défi? Est-ce que je suis prêt(e)? Plusieurs aspects physiques et environnementaux sont à considérer ici. Si le défi implique un fort dénivelé et que le début de saison s'est fait sur le trainer ou sur le plat, vaut mieux se donner quelques semaines de plus pour retrouver le rythme. Si le défi implique de grandes distances, pensez nutrition en fonction du temps de selle, savez-vous comment votre corps réagit à cette charge? Des tests en ce sens peuvent être effectués avant le jour J. Cependant, pour ce faire, il faut s'armer de patience et se donner le temps de faire des ajustements. Pour les défis qui se font à l'extérieur, il ne faut pas non plus négliger les conditions météorologiques: le froid augmente la dépense énergétique et la chaleur, les risques de déshydratation, sans oublier le vent qui peut considérablement augmenter les délais prévus.

 

Au terme de cette chronique, ce qu'il faut retenir, c'est donc bien de foncer, mais de foncer préparé, puisqu'un bon défi repoussera vos limites et vous mettra à l'épreuve. Si elle ne peut en aucun cas vous garantir la réussite de celui-ci, une préparation adéquate assurera que, tout ce qui peut être contrôlé, l'est au moment où il doit l'être et vous mettra en confiance face à l'adversité.



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